Accompagnement de fin de vie
Ensemble, aidons votre compagnon à partir dans la paix et la dignité
Nos animaux font partie de nos vies, malheureusement leur vie est plus courte que la nôtre. Aussi quand il est temps pour eux de partir, après toutes ces belles années à nos côtés, nous nous devons de les accompagner avec compassion,
dignité et respect.
Notre rôle est aussi certaines fois de les aider à partir avant que les souffrances ne soient trop importantes.
Pour ce faire je vous propose :
Pourquoi l’accompagnement de fin de vie
En tant que vétérinaire, j’ai pratiqué beaucoup d’euthanasie à la clinique et ce sont toujours des moments très compliqué, même si j’avais mis au point des protocoles permettant aux propriétaires de prendre le temps avec leur animal et de lui dire au revoir j’étais toujours déçue de la façon dont ça se passait.
Personnellement, J’ai eu deux chiens étaient enfant, mais c’était les chiens de la famille, plus que mes chiens à moi et leur disparition, même si elle était douloureuse ne m’a pas trop fortement impactée.
Puis j’ai eu praline ma première chienne que j’ai acheté avec ma première paye de véto. Elle est restée avec nous 10 ans et a été ma première assistante en consultation. Mais son départ a été tragique. J’étais partie en vacances la laissant aux soins de mon associé. Quand je suis revenue pas de Praline à la maison, je me suis dit qu’il y avait dû se passer quelque chose. Je suis allée à la clinique… elle n’était pas dans les cages d’hospitalisation non plus. Et j’ai appelé mon associé qui m’a annoncé qu’elle était tombée malade et décédée et qu’il n’avait pas voulu me prévenir pour ne pas gâcher mes vacances. J’ai pleuré pendant une semaine non-stop, et je lui en veux encore.
Puis j’ai eu Fébus, mon premier chien de travail à part entière. Fébus m’a accompagnée dans des moments très douloureux de ma vie. Il m’a protégé à de nombreuses reprises. Il m’a redonné confiance et m’a permis de surmonter de nombreux obstacles. Il est parti quand ma vie était enfin apaisée. Il m’a laissé 18 mois pour me préparer à son départ et former son successeur. Le soir de son départ. Il m’a clairement demandé d’arrêter ses souffrances et nous l’avons fait à la maison paisiblement. Je me rappellerai toujours de son regard me remerciant de l’avoir libéré de ce corps qu’il ne supportait plus.
Le troisième de mes chiens que j’ai accompagné, ce fut Unie ma Dalmatiennne. Elle est partie à sa façon, tombant littéralement le nez dans sa gamelle. C’est la fin de vie dont tous les propriétaires rêvent. Elle ne pouvait pas me faire un plus
joli cadeau.
Les chiens de mes clients
Accompagnant des chiens compliqués depuis des années j’ai régulièrement eu des demandes pour les euthanasier soit pour leur dangerosité soit en fin de vie. Ce n’est jamais une étape facile pour les propriétaires et souvent ils se sentent coupables de ne pas pouvoir en faire plus. Ces chiens et chats au comportement compliqué ont une place particulière dans la vie de leurs propriétaires. Leur départ est un déchirement mais parfois aussi un soulagement et une libération pour leur propriétaires qui ne vivent que pour eux depuis des années.
Dans tous les cas je cherche à ce que ce moment se passe dans le respect du bien être tant des animaux que de leurs propriétaires.
Je cherche à être dans la douceur, la dignité et le respect de l’animal comme de l’humain.
Comment se passe une euthanasie ?
Le jour venu, tout se déroule avec calme et respect, dans le cocon rassurant du domicile. On prend le temps, sans précipitation. Je commence par administrer un calmant, une sédation douce, qui aide l’animal à se détendre, à s’apaiser. Cette première étape permet de l’accompagner en douceur, selon ses besoins et son état du moment.
Chaque animal est unique, et l’approche s’adapte à sa vitalité, à sa sensibilité. Parfois, un petit décontractant est donné à l’avance. Mais souvent, en fin de vie, les animaux sont déjà plus calmes, plus réceptifs à cette tendresse.
L’injection d’anesthésique, qu’elle soit sous-cutanée ou intramusculaire, agit rapidement. En quelques minutes, l’animal glisse doucement dans un état de profonde tranquillité, blotti dans un lieu familier : sur un canapé, dans un lit, ou même dans un jardin, contre les bras aimants de ses humains.
Ensuite, lorsqu’il est profondément endormi, une seconde injection est administrée dans une veine. Ce produit, en surdosage contrôlé, prolonge son sommeil jusqu’à l’endormissement total. D’abord la respiration s’apaise, puis le cerveau s’éteint, et enfin, tout doucement, le cœur et la respiration s’arrêtent.
C’est un départ enveloppé de douceur, de respect et de paix. Un dernier geste d’amour.
Pour les animaux inapprochables l’injection d’anesthésiant peut être réalisée à distance.
Prendre le temps de rendre Hommage à l’animal
Dire au revoir à son animal à domicile, c’est souvent perçu comme plus naturel, apaisant. C’est un moment intime, dans un cadre familier, où chacun peut vivre les choses à son rythme, avec tendresse et respect.
Certaines personnes choisissent d’écrire une lettre à leur compagnon, de l’envelopper dans une housse décorée avec amour — parfois avec des dessins, des messages, des symboles doux. Ces gestes, aussi simples soient-ils, rendent l’instant profondément beau. Vous pouvez personnaliser sa housse, l’entourés de pétales de roses, de perles, de petits détails pensés avec le cœur rien que pour lui.
Même si cela n’efface pas la peine, cela permet d’honorer la vie partagée, de remercier l’animal pour tout l’amour qu’il a donné. C’est une façon sincère, pleine de gratitude, de l’accompagner jusqu’au bout… Parce que le lien qui nous unit à nos animaux est unique, bouleversant, et infiniment précieux.
Se préparer au départ de son animal
Se préparer au départ de son animal : un chemin d’amour et de tendresse
Nos compagnons à quatre pattes partagent avec nous des instants de vie uniques, faits de complicité et d’amour inconditionnel. Lorsqu’ils vieillissent ou qu’une maladie grave est diagnostiquée, une douleur silencieuse peut naître en nous : celle d’un deuil anticipé. C’est un processus intérieur qui débute alors même que l’animal est encore là, où l’on commence déjà à ressentir l’absence future.
Ce chemin est souvent parsemé de tristesse, d’inquiétude, parfois de culpabilité, mais aussi de gratitude pour les moments partagés. Il ne suit pas un tracé linéaire : on peut passer par le déni, la colère, le désespoir, puis peu à peu retrouver un apaisement et une acceptation. Il est essentiel d’accueillir ses émotions avec bienveillance, sans les juger.
Pour accompagner au mieux son animal, on peut :
- Lui offrir un cocon de douceur, un environnement calme, chaleureux, où il se sent aimé.
- Créer des instants précieux avec lui : des balades tranquilles, des caresses, des moments de silence partagé.
- Préparer l’après en parlant avec le vétérinaire, en réfléchissant à ce que l’on souhaite pour son corps, pour sa mémoire.
- S’entourer : parler avec ses proches, avec des professionnels, ou encore se tourner vers des groupes de soutien.
- Et surtout, prendre soin de soi, car accompagner un être cher demande beaucoup de courage et de tendresse envers soi-même.
Le jour venu, le départ de son compagnon peut être vécu comme un acte d’amour ultime : choisir de ne pas le laisser souffrir, même si cela brise le cœur. Et après son départ, c’est l’amour et les souvenirs qui restent. Les photos, les objets, les rituels peuvent aider à garder vivante cette présence si chère.
Il n’y a pas de « bonne » façon de vivre un deuil, seulement la vôtre, et elle mérite d’être respectée. Ce lien unique avec votre animal ne disparaît jamais vraiment : il se transforme doucement en une mémoire douce, toujours présente au creux du cœur.
Les signes qui ne trompent pas :
Des changements d’attitude
Un besoin de solitude grandissant
Certains chiens préfèrent s’isoler lorsqu’ils approchent de la fin. Ce n’est pas un rejet, mais un besoin instinctif. Restez présent tout en respectant sa distance, il ressent toujours votre amour.
Une recherche constante de proximité
À l’inverse, d’autres chiens recherchent davantage votre présence. Ce besoin de réconfort peut être intense. Même si cela peut être éprouvant, ces instants partagés sont précieux pour lui.
Une nervosité ou agitation nouvelle
Des signes d’inconfort peuvent apparaître : agitation, difficulté à se poser, halètements… Créez un environnement paisible et n’hésitez pas à consulter un vétérinaire pour l’apaiser.
Un rejet des caresses ou des manipulations
La douleur peut rendre votre chien plus sensible au toucher. Soyez attentif à ses réactions, et demandez conseil à votre vétérinaire pour soulager sa souffrance.
Les symptômes physiques :
Une perte de poids importante
Un appétit diminué ou absent est fréquent. Essayez de lui proposer des aliments faciles à manger, sans le forcer. Encouragez-le à boire et rendez ses repas les plus agréables possible.
Une grande fatigue
Votre chien dort davantage, bouge moins, perd de l’énergie. Offrez-lui un espace calme et douillet où il pourra se reposer paisiblement.
Des difficultés respiratoires
Une respiration lente, irrégulière ou bruyante peut survenir. Si votre chien semble en détresse, demandez l’avis de votre vétérinaire pour l’aider à mieux respirer.
Des signes physiques marqués
Perte de poids persistante, odeur inhabituelle, confusion, incontinence… Soyez bienveillant et aménagez un environnement propre et sécurisant pour lui faciliter le quotidien. Des tapis ou chaussettes antidérapantes peuvent aussi l’aider à se déplacer.
L’accompagner jusqu’au bout
Lui offrir du confort
Créez un espace calme, accessible et réconfortant. Votre présence et votre voix sont des repères apaisants. Des rampes ou coussins adaptés peuvent aussi faciliter son quotidien.
Adapter les soins tout en gardant des repères
Restez attentif à ses besoins, même s’ils évoluent. De petites promenades, de l’eau fraîche, une alimentation adaptée, et des soins personnalisés peuvent grandement améliorer son confort.
Réfléchir à l’euthanasie avec amour
Quand la souffrance devient trop forte, l’euthanasie peut être envisagée comme un dernier geste d’amour. Votre vétérinaire saura vous accompagner dans cette décision délicate.
Après son départ
Peut-on enterrer son animal dans son jardin ?
Il est interdit d’enterrer soi-même un animal, notamment dans son jardin. C’était encore possible dans les années 2000 mais ça ne l’est plus aujourd’hui.
Il est également interdit de jeter la dépouille d’un animal dans une poubelle, un égout ou tout autre lieu, ça peut être puni d’une amende de 3 750 €.
Textes de lois et référence
L’incinération ou l’inhumation
J’ai choisi de travailler avec Seleste car ils proposent :
- Trois types de prestations de crémation : partagée ou individuelles, adaptées aux besoins des familles.
- La possibilité d’inhumer son animal dans deux cimetières animaliers.
- Une urne est incluse dans les prestations de crémation individuelle. Les familles peuvent choisir parmi 4 modèles proposés. Ces urnes sont élégantes et adaptées à la préférence des familles.
- Les cendres sont restituées dès la semaine suivante.
- Les familles ont la possibilité de venir se recueillir et de dire un dernier au revoir à leur animal, sans frais supplémentaires.
- Une traçabilité complète est assurée, même pour les crémations collectives, permettant aux familles de suivre le parcours de leur animal.
- Le crématorium est ouvert du lundi au vendredi de 6h à 21h, et le samedi de 9h à 18h, garantissant une grande disponibilité.
Leur site : https://sites.google.com/generys.fr/seleste2/accueil

Euthanasie
(anesthésie incluse)
selon le poids de l’animal
150 € à 250 €
Prendre Rendez-vous
06 17 20 18 65
christele.crozier@free.fr
